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Friday, March 25, 2011

Obsèques pour Félix Sabal Lecco .

C’était le vœu du président du conseil national de la communication qui a été inhumé samedi dernier.

Il n’y avait pas une grande foule en la cathédrale Sainte famille de Bertoua ce samedi 4 décembre 2010 à l’occasion des obsèques officielles décrétées par le président de la République en l’honneur de Félix Sabal Lecco, président du Conseil national de la communication (Cnc). L’esplanade de la cathédrale était occupée essentiellement par des troupes mixtes de l’armée, de la gendarmerie nationale et de la police alignées pour les honneurs militaires.
A l’intérieur, la dépouille de l’illustre disparu postée devant l’autel était recouverte du drapeau national sur lequel Amadou Ali, ministre de la Justice représentant personnel du chef de l’Etat, posera plus tard la médaille de grand commandeur de l’ordre national remise là titre posthume. La rangée derrière la dépouille est occupée par la suite officielle du représentant du chef de l’Etat. Elle est principalement constituée des ministres originaires de l’Est ainsi que des élites extérieures de la région du soleil levant. On note également une forte présence des membres du clergé catholique de la province ecclésiastique, des groupes religieux et des membres de la famille du défunt.
Il faut tout de même relever que Félix Sabal Lecco, de son vivant, avait souhaité des obsèques simples. «Papa a demandé qu’à sa disparition, qu’il n’y ait pas de cris, ni de pleurs, encore moins de manifestations folkloriques», a déclaré sa fille aînée, Clotilde lors des témoignages. Son père, dira-t-elle, avait pour principe de vie «Dieu d’abord, puis l’aîné et l’autorité.»

Les populations de la ville de Bertoua étaient dont très peu présentes à ces obsèques du fait que «Sabal Lecco était un homme très réservé et pas très connu du grand public de l’Est, surtout de la jeune génération». Pourtant, en plus des obsèques officielles décrétées par le chef de l’Etat, les populations locales avaient bien voulu accompagner leur patriarche comme en témoignent les nombreuses réunions préparatoires organisées par les autorités administratives et les groupes

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religieux qui n’ont pas produit les effets escomptés à cause du manque de moyens financiers.
«Nous avons programmé les veillées au domicile du défunt du mardi 30/11/2010 au jeudi le 2/12/2010. Les chorales des neuf paroisses de Bertoua devaient initialement faire le passage jusqu’à l’aube mais nous nous sommes butés au manque de logistique. Mardi, on a trouvé les portes de la résidence fermées. Mercredi, les portes étaient ouvertes mais il n’y avait plus d’engouement, encore moins les chaises», explique un membre d’un groupe d’action catholique de la paroisse Saint-esprit de Bertoua.

Repère
Sur la même lancée, on apprend qu’au cours des différentes réunions préparatoires présidées respectivement par le secrétaire général de la région de l’Est, mercredi 1er décembre 2010 et le préfet du Lom et Djerem le lendemain, toutes les commissions mises sur pied ne pouvaient par réellement fonctionner, faute de moyens. Ce n’est que quelques heures avant l’arrivée de la dépouille du patriarche qu’on a vu une banderole à l’entrée de la ville.
Des sources généralement bien informées indiquent que le cabinet civil de la présidence de la République avait régulièrement débloqué les fonds pour ces obsèques ; mais la famille aurait certainement voulu respecter le vœu du président du Conseil national de la communication qui souhaitait «des obsèques simples».

D’ailleurs, c’est dans un caveau ordinaire dans la modeste maison familiale préparée par Félix Sabal Lecco lui-même, que son corps a été finalement inhumé dans la stricte intimité.
Lors de son homélie, Mgr Joseph Atanga, archevêque métropolitain de Bertoua, a demandé à l’assistance de se préparer à la vie après la mort comme l’a fait Félix Sabal Lecco à travers des loyaux services rendus à la nation pendant plus de 60 ans. Né vers 1919 à Léna, canton de Woutchaba, arrondissement de Bélabo, Félix Sabal Lecco jusque-là président du Cnc, est mort le 23 octobre 2010 après avoir servi la nation camerounaise à plusieurs titres. Pour Hamadjoda Hadjoudi, secrétaire général adjoint du Rdpc, «l’Est a perdu un père et un repère».









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