Un journaliste du Popoli incarcéré à la police judiciare
Sévère Kamneng a été enfermé dans une cellule de la PJ, mercredi dernier. Il est accusé par le Maire de Dimako d'escroquerie d'un montant d'un million de FCFA. Mais notre confrère ni les faits qui lui sont reprochés.
721.000.000 Fcfa. C'est la somme accablante d'une affaire de détournement de fond à la Mairie de Dimako, qui serait au centre de l'interpellation de notre confrère Sévère Kamneng, correspondant local du quotidien satirique le Popoli pour l'Est, dans les geôles de la police judiciaire (PJ), division du Lom et Djérem à Bertoua.
Selon les révélations de M. Sossomba Janvier, animées sur certains médias de la place, le Maire de la commune de Dimako par ailleurs Président de la chambre nationale de l'agriculture du Cameroun, révèle que tout serait parti lorsqu'un Monsieur s'est présenté à lui comme étant le Directeur exécutif du journal le Popoli. Et venait annoncer son collaborateur Sévère K. qui détenait en sa possession, une certaine information orcane le concernant. Dans son entrée en jeu face au Maire, le journaliste du Popoli qui s'est présenté au dire de M. Janvier, sous son identité réelle a, au départ soulevé une affaire sur un montant de 721.000.000 de Fcfa qu'aurait versé la Communauté Urbaine de Douala (C.U.D) à la Mairie de Dimako entre les années 2000 à 2002. Une déclaration dont M. Sossomba Janvier de se reconnaît pas pour faute de preuve. Et pour convaincre le Maire de Dimako sur sa déclaration, ce dernier aurait reçu une somme de 500.000 F venant de M. S. Janvier pour apporter des preuves tangive sur la transaction effectuée par la C.U.B pour une affaire de foresterie. La copie bancaire de cette transaction n'a jamais été montrée jusqu'à ce jour.
Chantages
Toujours selon les dires du Maire de Dimako, notre confrère pour une seconde fois est allé en sa rencontre soulever un sujet sur sa désignation à la tête de la chambre nationale de l'agriculture nommée par le chef de l'Etat Paul Biya. Dans cette autre déclaration, Sévère Kamneng prétend que certaines personnalités de la région de l'Est étaient contre sa nomination à cet auguste institution. Pour une deuxième fois, la somme de 500.000 Fcfa est déchargée par le régional Est du Popoli pour fournir les noms de ceux qui protestait son choix. Sur une liste de nom rédigé sur un papier, figurait entre autre le nom de l'ancien Ministre Charles SALE, les Maires de Somalomo et de Mandjou sans compter les deux autres personnes citées. Des noms très proches qui mettra le Président de la chambre nationale de l'agriculture dans un scepticisme total. Réalité ou mensonge, le doute plane dans l'air.
Interpellé Mercredi, le 20 Avril 2011 Kamneng sera aussitôt conduit par les éléments de la police dans une cellule de la division départementale de la PJ. Malgré de mauvais temps passé par votre reporter dans sa collette de l'information; approché jeudi 21 avril 2011 par Dikalo alors qu'il se trouvait dans les locaux de la cours d'appel de Bertoua pour être entendu par le procureur, le journaliste du Popoli, au cours d'une entrevue accordé, explique que sa détention n'est qu'un montage de toute pièce du Maire de Dimako qui selon lui profite de son statut pour salir son image afin qu'il dénonce sa source. « J'étais en possession d'une information. En effet, une source m'avait informé sur une affaire de million reçu par la mairie de Dimako et était envoyé par la Communauté Urbaine de Douala. En possession du scoop, j'ai décidé d'envoyer ce papier à ma publication. De ce coté, mon rédacteur en chef m'a demandé d'approcher le maire pour découper l'information […]. Concernant les 1.000.000 de Fcfa dont je reconnais avoir déchargé, M. Sossomba de son gré, a versé cette somme à ma direction afin que l'article ne soit pas publié au Popoli et que je lui donne le nom de ma source. Le reste n'est que son montage pour me faire taire ». Déclare le tolars, assis sur le banc pour détenus au parquet de Bertoua.
Aux dernières nouvelles lorsque nous mettions cette information sous presse, le journaliste qui se trouve toujours en détention à la PJ, dans un état satisfaisant se porte en bon état malgré, les charges qui sont dressés contre lui. Escroquerie avec chantage sont entre autre les fautes, selon les citoyens avertis, commises par l'ex correspondant du Messager à Bertoua. Lors d'un entretien tenu avec certaines forces de l'ordre, disent-ils : « si vous aimez votre confrère, cherchez lui un avocat pour sa défense ». Pour ce fait, le gouvernement Camerounais qui serait déjà au courant, notre confrère qui réclame sa liberté demande que lumière soit faite sur ce problème.
BARTHELEMY
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