L'initiative qui a été lancée en 2008 continue de faire son bonhomme de chemin dans la région de l'Est. Mme Nko'o Ella tire la sonnette d'alarme pour une craque jusqu'à ce que les « benskineurs » soient en conformité.
Le constat est alarment. Le secteur de moto- taxi de nos jours dans la ville de Bertoua comme dans le reste des autres villes composantes de la région de l'Est est tenu par des illettrés. Depuis l'annonce faite par le gouvernement Camerounais afin d'assainir ce secteur tant convoité par les chômeurs que par les diplômés, celle de la région de l'Est, n'étant pas en marge des autres métropoles qui se sont mis en conformités, a au contraire regagné les rangs d'un secteur accessible à tous et sans condition. Constat, malgré les efforts loués par l'Etat Camerounais, peu de taximan moto dans la ville de Bertoua possède un gilet de couleur verte foncée ou encore moins, d'une pièce d'identification en cour de validité.
La fin de la récréation
Faisant foi de bravoure, Mme Nko'o Ella, deuxième adjointe à la préfecture du Lom et Djerem a présidée la semaine dernière sur le seuil de la cité capitale de l'Est, la troisième réunion préparatoire à l'opération d'assainissement de l'activité de moto- taxi. Une occasion pour Mme la deuxième adjointe préfectorale de déclarer avec fermeté, la poursuite de l'opération d'assainissement jusqu'à ce que le secteur soit totalement clair. Selon certaines indiscrétions, cette initiative peu appréciée par les taximen moto, fait suite d'une lettre de menace adressée par des syndicalistes qui souhaiteraient que leur activité jadis rentable, ne soit pas mis à jour, ou si le cas est fait, que cela soit réalisé à leur convenance. Au dire de certain citoyen avisé, le Syndicat qui est pourtant le partenaire de la préfecture de Bertoua dont en étant en collaboration, une commission a été mise sur pied, n'a pas cru devoir mettre à la porte des représentants à cette réunion.
Toujours dans cette même lancée de l'assainissement du secteur de moto- taxi à l'Est, les agents des communes d'arrondissements et des services d'impôts, appuyés par les éléments des maintiens de l'ordre, vont regagner le terrain d'ici quelques jours pour réclamer le droit de stationnement, la vignette ou encore l'impôt libératoire. Malgré la souplesse observée dans les autres localités de la région de l'Est à ne pas appliquer avec rigueur la réglementation, les transporteurs par moto à Bertoua eux, sont confrontés à présenter un extrait du casier judiciaire, produire une carte bleue et ensuite souscrire une police d'assurance afin d'obtenir une licence permettant de se livrer à l'activité de conducteur de l'engin à deux roues. Chose pas du tout facile, pour bon nombre de personne qui préfèrent, vaquer même si parfois la connaissance des quartiers et rues de la ville sont souvent en d'autre terme, source d'un travail exercé par manque d'expérience.
Ainsi pour mettre cette réunion troisième du genre sous le paillasson, l'on peu retenir qu'à l'issue de ce colloque des réprimandes se sont érigées vers les syndicalistes à savoir la reconnaissance du Syndicat qui devra davantage en outre éduquer et sensibiliser ses membres.
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