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Friday, April 1, 2011

Libye: les rebelles sont-ils de taille à affronter Kadhafi?

Les forces loyales au régime de Tripoli ont repris du terrain lorsque les raids aériens se sont interrompus. Les insurgés libyens semblent ne pouvoir progresser qu'avec l'appui de la coalition internationale. Lire la suite l'article
Ils sont une centaine aux portes d'Ajdabiya à guetter l'horizon, attendant l'ennemi. Soudain une boule de feu, un nuage de poussière. Aux cris de "Dieu est le plus grand", les rebelles libyens saluent le raid aérien, tant attendu, sur les forces de Tripoli. A voir les rebelles libyens applaudir cette frappe, mercredi, on a pu mesurer leur soulagement.
La pause de deux jours dans les frappes opérées par la coalition internationale a en effet été marquée par l'arrêt brutal de l'avancée des insurgés à 60 km à l'est de Syrte, la ville natale du colonel Kadhafi que le régime semble décidé à défendre. Puis par le reflux rebelle, en désordre, face aux bombardements adverses. Les insurgés ont fui de village en village, perdant l'important terminal pétrolier de Ras Lanouf conquis quelques jours auparavant.
Les rebelles venus de l'est seraient-il incapables d'avancer sans être soutenus par les frappes aériennes menées par la coalition désormais chapeautée par l'Otan? Grâce à cette "couverture", ils avaient repris espoir et grignoté du terrain, après une première débandade qui avait justement conduit la communauté internationale à agir.
Les avions de la coalition "doivent nous aider depuis le ciel. Seuls, nous ne sommes pas de taille", commente Abdulmalek Kawafi, 25 ans, étudiant à Benghazi qui a récemment revêtu le treillis militaire. Equipés d'armes légères, peu ou pas formés, sans discipline, tactique ou hiérarchie, ces manifestants armés font en effet pâle figure face aux forces encore mobilisées par le régime.
En fin d'après-midi mercredi, la porte ouest d'Ajdabiya n'était "défendue" que par sept pick-up équipés de mitrailleuses garés en désordre, une cohorte de braillards plus occupés à se disputer qu'à scruter l'horizon et une cinquanta... Lire la suite sur LEXPRESS.fr



 BATH depuis la lybie

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