BERTOUA: Epanlo tance les contrebandiers du zoua- zoua

BERTOUA Epanlo tance les contrebandiers du zoua- zoua   Au cours de sa tournée de prise de contact entamée le 4 avril dernier, le nouveau sous- préfet entrant de l'arrondissement de Bertoua ne concède pas aux fraudes cajolées par les chefs de village.        Il n'a pas fallut attendre longtemps pour s'apercevoir des réalités sur le terrain.  Débutée le lundi 4 avril 2011 à 11 heures, la tournée de prise de contact du nouveau chef de terre de la sous- préfecture de Bertoua 1er avec les populations de son unité de commandement dans le département du Lom et djérem, région de l'Est se poursuit toujours jusqu'à ce jour. Puisqu'il s'agit de lui, Epanlo Nkomba Martin a été il y a de cela quelques mois seulement, installé à la tête de ce jeune arrondissement comme sous- préfet. Jeune administrateur civil chevronné, l'ex patron d'Abong- Mbang comme l'on surnommé sa nouvelle population, savoure à merveille le bon parfum des 25 villages et quartiers que compte son arrondissement.   En remplacement de Fritz Dikosso Seme muté à Garoua comme Secrétaire Général de la région du Nord,  Epanlo sous les règnes éradique après de nombreux constat les soubresauts de cet arrondissement qui, depuis fort longtemps, jaillit une lueur de développement.      A ce jour sur les 25 localités à visiter, deux autres villages vont se joindre sur les 8 autres déjà plébiscités. D'abord les villages Longtimbi et Nganké, puis Bonis 1 et 2, ensuite les localités de Koumé et de Madagascar, il en ressort que les problèmes regorgés restent les mêmes. L'accès à l'eau potable, l'électrification des zones dites reculées, l'absence des bâtiments devant abriter les centres de santé intégrée, des foyers pour jeune et surtout des centres de formation habilitée pour ne citer que cela.   Etant une cause majeure au ralentissement de leur développement, les chefs tant bien que mal soucieux de l'épanouissement villageois et complice des fraudes commises dans leurs chefferies, ont demandé à la grande délégation conduite par le chef de terre que des solutions de proximité soient indiquées et élaborées.  De l'agriculture en passant par la chasse et la pêche, des solutions ont été trouvées par des experts.  Mais les problèmes cruciaux rencontrés dans ses différentes descentes sont ceux de la vente illicite de terrain non borné par les chefs de villages et également, le problème des jeunes qui manifestent l'indignation de certaines personnes face à leurs systèmes D en bisness de contrebande quotidienne du « zoua- zoua », communément appelé gasoil.  « C'est une fraude qu'il vaudra éradiquer.  La loi condamne cela et vous le savez parfaitement [...] j'interdis que ce commerce que vous avez comme travail au quotidien ne cesse avant que l'instance ne mettent la main sur vous. Car vous-même savez que si les forces de l'ordre s'inclinent sur ce problème; tous ces jeunes contrebandiers allez passer derrière les barreaux ». Tance le sous- préfet Epanlo Ekomba suite à une question posée sur le sujet par un jeune trafiquant.      Ainsi pour apporter une solution à ces jeunes en perdition dans l'arrondissement de Bertoua 1er, des réponses de création des groupements inter- communautaire (GIC) et la recherche de l'emploi en se basant sur une formation d'un métier précis ont été suggérées aux parents afin d'occuper les jeunes dans les travaux champêtres communautaires, l'élevage des poussins et des porcs et surtout dans l'élevage des animaux bovin.  Jusqu'au 16 avril prochain, le périple du sous- préfet de l'arrondissement de Bertoua 1er, Epanlo N. Martin, va s'ébranler dans les quartiers centre de l'arrondissement, pour trouver une solution de base du futur sur l'émergence du Cameroun jusqu'en 2035. Et pour sortir ces localités sous- développées de l'étau, l'on déplore un  besoin des appuis financiers du gouvernement et des élites locales pour que ces quartiers et villages soient érigés dans un futur proche en capitale moderne. BATHLOVE.