
Dimanche, le New York Times annonçait qu’au moins deux fils du dirigeant libyen proposaient une transition vers une démocratie constitutionnelle qui prévoirait le retrait du pouvoir de leur père. Citant un diplomate sous couvert de l'anonymat et un responsable libyen informés du projet, le quotidien américain indiquait que la transition serait menée par l'un des fils de Kaddafi, Seïf el-Islam. Les deux fils « veulent avancer pour faire changer le pays », ajoutait le Times.
Les deux visages de Seïf el-Islam
Pour le quotidien américain, cette proposition de transition démocratique fait apparaître les différences existant de longue date entre les descendants du dirigeant libyen. Si Seïf el-Islam et Saadi apparaissent comme des conciliateurs, les deux autres fils de Kaddafi, Khamis et Moutassim, sont considérés comme des partisans de la ligne dure, indique encore le journal. Le premier est à la tête d’une milice pro-gouvernementale, alors que le second, conseiller à la sécurité nationale, est réputé être un rival de Seïf el-Islam dans la course à la succession.
Mais l’ouverture (relative) incarnée par Seïf el-Islam ne suffit pas à convaincre la rébellion. Selon le porte-parole du CNT, l'attitude de celui-ci depuis le début de la révolte, le 15 février, a montré que sa réputation d'homme de changement est fausse. « Les gens pensent qu'il est un réformateur mais depuis le déclenchement de la révolution, il a montré son vrai visage, il est une copie de son père. » (Avec AFP)

powered by MOHAMED IN LIBYE
No comments:
Post a Comment
powered by MARCIAS .ELISHEBA