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Thursday, April 7, 2011

Libye. Des rebelles tués par un raid aérien

L'Otan, qui dirige désormais les opérations de la coalition en Libye, est critiquée, en premier lieu par les insurgés, pour ne pas enrayer l'avance des forces du colonel Kadhafi qui asphyxient déjà Misrata. Une ville où l'Onu appelle à une trêve. [Vidéos]

14 h 30. Des rebelles tués par un raid aérien
Aujourd'hui, au moins deux rebelles libyens ont été tués par un raid aérien dans la région de Brega, théâtre d'intenses combats entre insurgés et forces du colonel Kadhafi, dont Paris et Washington ont de nouveau exigé le départ sept semaines après le début de la révolte.
Selon des sources hospitalières et des témoins, des avions de l'Otan ont ouvert le feu à deux reprises en direction d'un char, qu'ils ont fait exploser, à l'est du site pétrolier. "Il y a eu deux morts et au moins dix blessés, dont deux grièvement atteints", a indiqué le Dr Cherif Hassi à l'hôpital d'Ajdabiya.
14 h 15. L'Otan nie avoir bombardé l'important champ pétrolier d'Al-Sarir
L'Otan a nié avoir bombardé des installations pétrolières de l'important gisement d'Al-Sarir dans le sud-est de la Libye, rejetant ainsi des accusations du colonel Kadhafi, dans un communiqué diffusé depuis son commandement à Naples (sud de l'Italie).
13 h 15. Alain Juppé reconnaît des divergences avec certains pays européens
"Outre la protection des populations civiles, sur Benghazi en particulier, nous avons, d'ores et déjà, déstabilisé Kadhafi", a estimé Alain Juppé. "Kadhafi s'est discrédité. L'utilisation de la force (contre sa population) conduit à demander son départ", a souligné le ministre français des Affaires étrangères, reconnaissant des divergences avec d'autres pays européens sur la façon de l'obtenir. "Un certain nombre de nos partenaires estiment que les sanctions suffisent. Il y a une divergence sur ce point".
12 h. Raid aérien à Tripoli, explosions dans la banlieue sud-est
Des avions ont été entendus depuis le centre-ville, puis, trois explosions ont retenti dans le quartier de Salaheddine. Des sirènes d'ambulances ont hurlé peu après.
11 h 15. La question aujourd'hui est celle des conditions de départ de Kadhafi, selon Juppé
Le chef de la diplomatie française Alain Juppé a déclaré que la question posée aujourd'hui en Libye "de savoir dans quelles conditions (Mouammar) Kadhafi va partir", au cours d'une audition devant des sénateurs à Paris.

10 h 30. Réunion du Groupe de contact le 13 avril, au Qatar
"La prochaine réunion du Groupe de contact sur la Libye se tiendra le mercredi 13 avril, à Doha, au Qatar", a indiqué Alain Juppé.

4 h 57. L'Onu appelle à une trêve à Misrata que l'Otan a promis d'aider
"La situation sur le terrain est critique pour un grand nombre de personnes qui ont un besoin immédiat de nourriture, d'eau potable et d'aide médicale d'urgence", déclare la secrétaire générale adjointe de l'Onu pour les affaires humanitaires, Valerie Amos, en lançant cet appel.

1 h 18. Tripoli accuse les Britanniques de bombarder un champ pétrolier dans l'est
"Des bombardiers britanniques ont mené un raid sur le champ pétrolier d'Al-Sarir, tuant trois gardiens du site et blessant d'autres personnes travaillant sur le champ", a déclaré M. Kaaim qui a affirmé par ailleurs que le raid a fait des dégâts matériels, notamment sur le pipeline conduisant le pétrole du site Al-Sarir au port de obrouk contrôlé par la rébellion.

JEUDI 7 AVRIL
Le chef militaire des rebelles libyens, le général Abdel Fattah Younés, a dénoncé mardi l'attitude de «l'Otan qui croit nous rendre service en bombardant ici et là alors qu'elle laisse les habitants de Misrata mourir tous les jours». Estimant, de son côté, mercredi matin que la situation à Misrata «ne peut pas durer», le chef de la diplomatie française Alain Juppé a déclaré qu'il allait en saisir le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen.

L'Alliance privée de l'aviation américaine

Face à ces mises en cause moins d'une semaine après avoir pris la tête des opérations en Libye, l'Otan s'est défendue d'abandonner les civils de Misrata, troisième ville de Libye, encerclée depuis plus de 40 jours par les forces du colonel Kadhafi, qui la pilonnent. «L'Otan a un mandat très clair» des Nations unies, fondée sur la résolution 1973, «et on va tout faire pour protéger les civils de Misrata», a déclaré la porte-parole adjointe de l'Otan, Carmen Romero. «Misrata est bien notre priorité numéro un», a-t-elle ajouté.

Les forces de Kadhafi parmi les civils

«Les opérations continuent au même rythme», a encore dit Carmen Romero, bien que l'Otan soit, depuis mardi, sur décision de Washington, privée de l'aviation américaine pour les missions de bombardement. À Naples, un responsable de l'Alliance atlantique a toutefois souligné la difficulté de la tâche, les forces loyalistes se cachant désormais avec leurs armes lourdes parmi des civils. En attendant, pour soulager la détresse des habitants de Misrata, privés de tout depuis des jours, l'Otan a autorisé les rebelles de Benghazi à ravitailler la ville par la mer, a annoncé le ministre français de la Défense, Gérard Longuet.
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  • gilb...
    Pour JB 2919
    Heureusement que les Américains n'ont pas pensé comme toi car à ce moment tu parlerais Allemand et tu ferais le salut hitlérien.
    Ajouté le 07 avril 2011 à 19h54
  • JB2919
    Stratégie imbécile et meurtrière !
    Bombarder les uns...pour sauver les autres, quelle belle initiative.
    La guerre faite avec l'aide de forces étrangères n'est sûrement pas la bonne solution. Nous n'avons pas à intervenir dans un conflit qui ne regarde que les lybiens.
    Ajouté le 07 avril 2011 à 16h24
  • Bro goz me zadou
    Comme d'hab'
    Notre président a le chic pour lancer des opérations mais pour le suivi et le résultat il faudra attendre.
    Ajouté le 07 avril 2011 à 14h48
  • gilb...
    Voilà pourquoi certains pays voulaient de l'OTAN
    le machin comme disait le Général est encore paralysé car les intérêts des pays le composant sont divergents. C'est pareil que l'ONU qui met un temps fou à prendre une décision.
    Ajouté le 07 avril 2011 à 14h35
  • Vinsiz
    Bien d'accord !
    Bien d'accord avec ALBANOVA, il est temps de faire quelquechose, et pas les laisser mourir à petit feu...
    Ajouté le 07 avril 2011 à 14h13
  • ALBANOVA
    Pour une Révolution démocratique
    ALBANOVA,

    A juste titre les rebelles attendent de notre part le soutien légitime à leur soulèvement.Assez de tergiversations, lorsque l'on décide d'être présent dans une page d'Histoire de l'Humanité, qui à commencé à s'écrire en Tunisie, l'on se doit de respecter cet engagement en privilégiant le pourquoi de cet aide. L'Histoire du monde enfin évolue favorablement et nous sommes de par ces évènements en train de constater l'erreur d'avoir cru en l'influence islamiste radical dans les pays du maghreb, du proche et moyen-orient. En soutenant ces pays en voie de libération démocratique nous faisons reculer d'autant l'influence idéologique d'Al Qaida.
    Ajouté le 07 avril 2011 à 06h21
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